Le Chant des ronces – Leigh Bardugo

La magie ne demande pas de beauté, affirma-t-elle. La magie facile est jolie. La grande magie exige qu’on trouble les eaux. Elle exige le désordre, la révolution.

Durant cette période d’Halloween, j’avais envie de me mettre un peu dans le thème et pour ce faire, quoi de mieux que des contes fantastiques macabres et sanglants ?

Je vous présente donc Le Chant des Ronces, 6 contes écrits dans l’univers « Grisha » par Leigh Bardugo (l’autrice de Grisha et Six of Crows) dont voici la 4ème de couverture : Embarquez dans un voyage vers des terres sombres et dangereuses, peuplées de villes hantées et de bois affamés, de monstres bavards et de golems en pain d’épices, où la voix d’une sirène peut invoquer une tempête mortelle, où les rivières font de terribles promesses d’amour…
1. Ayama et le bois aux épines > Une jeune fille est envoyée négocier l’avenir de son royaume avec un terrible monstre.
2. Le renard trop rusé > Un renard compense son apparence disgracieuse par une intelligence hors du commun, qui pourrait bien lui jouer des tours.
3. La sorcière de Duva > Dans un village frappé par un hiver perpétuel, les jeunes filles se mettent à disparaître mystérieusement.
4. Petite lame > Une jeune fille découvre que les souhaits de son père à son encontre et ses propres envies prennent deux directions opposées.
5. Le prince soldat > Une réécriture inquiétante de Casse-Noisette.
6. Quand l’eau chantait le feu > Deux Sild aux voix merveilleuses quittent leur royaume marin pour la terre où elles rencontrent les mystérieux Grisha.

J’avais beaucoup vu passer ce livre sur les réseaux sociaux et souhaitais moi aussi lui laisser une chance au vu des nombreux avis positifs ! Et bien je dois bien admettre que j’ai été un peu déçue, car sur 6 contes, seuls 3 m’ont vraiment plu. J’ai eu un énorme coup de coeur pour La Sorcière de Duva, un conte assez court mais avec une fin surprenante à laquelle on ne s’attend pas du tout. Je dois bien admettre que juste pour ce conte, je ne regrette pas d’avoir acheté ce recueil.

Ensuite, j’ai aussi beaucoup aimé le 1er conte « Ayama et le bois aux épines » ainsi que le 6ème, « Quand l’eau chantait le feu ». Bien que moins surprenants, les personnages sont attachants et les histoires vraiment très prenantes. Pour le reste, j’avoue ne pas avoir compris parfois ou l’autrice souhaitait nous emmener.

La plume de Leigh Bardugo reste un régal, c’est à la fois doux et poétique, et la traduction ne nous emmène que rarement dans quelque chose d’enfantin. La cruauté de certains contes, lue à travers la douce plume de Leigh Bardugo, peut parfois être déroutante et c’est ce que j’ai aimé dans ces contes macabres.

Le livre en lui-même est véritablement magnifique. Les dorures sur la couverture rigide et toutes les illustrations qui se construisent au fur et à mesure du récit sont très originales et apportent vraiment quelque chose au recueil en lui-même.

Si vous aimez les contes je vous le recommande pour la moitié des contes et la beauté du livre et qui sait, peut-être que vous aimerez les autres que je n’ai moi pas trop appréciés !

À très vite pour une prochaine livr(e)aison de lecture !

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